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Présentation du livre

“Le mariage - un sacrement”

de K. Parvathi Kumar

 

Le mariage - un sacrement

Le mariage est un important sacrement pour l’être humain. Il sanctifie celui qui se marie. Il purifie et transforme. S’accoupler est différent du mariage. Les animaux, les oiseaux, les insectes s’accouplent. L’homme se marie. Il y a une différence entre les deux. Si l’homme comprend le mariage comme la permission de s’accoupler, il n’est pas meilleur qu’une bête. Il y a toujours un but plus élevé dans chaque sacrement, et le mariage est le sacrement le plus important.

Les rituels védiques sont généralement élaborés et prolongés parce qu’ils contiennent beaucoup en essence. Le Dr. Kumar a conçu un rituel synthétisé et présenté d’une manière universelle. Il peut être adopté par tout couple qui se propose de se marier de manière sincère.

The World Teacher Temple / Dhanishta, Visakhapatnam, India 2011

Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais et allemand.


Echantillon de lecture:

Le mariage - un sacrement

La loi de la nature


C’est une loi de la nature que de donner aussi ce que tu reçois, afin d’établir un équilibre. Si tu reçois plus que tu ne donnes, cela te lie. Si tu donnes plus que tu ne reçois, cela t’affaiblit. Si tu veilles à ce que donner et prendre circulent dans la même mesure, tu peux rester en équilibre. Ceci s’applique à tous les domaines de vie également par rapport à ton corps. Nous recevons notre corps par nos parents, nous avons donc le devoir de préparer un corps pour une autre âme. La semence devient arbre afin de produire des fruits et de nouvelles semences. C’est la loi par laquelle la nature s’assure de sa continuité. Nous recevons le soutien de la société, c’est pour cela que nous devons soutenir la société. Pendant nos jeunes années nous recevons l’aide et le soutien de nos parents et d’autres membres de la famille, nous devons donc lorsque nous sommes adultes faire parvenir notre aide aux plus jeunes. Les aînés nous enseignent, en conséquence nous devons enseigner les plus jeunes.


La responsabilité

Le but du mariage se trouve donc dans le devoir de mettre des corps à disposition pour d’autres âmes. Il ne s’agit pas néanmoins dans le cas du mariage uniquement de proposer n’importe quel corps à l’âme qui s’incarne, il doit être un corps sain. Cela rend la responsabilité encore plus grande. Actuellement l’homme lègue à ses descendants plus souvent des maladies que bonne santé et confort. Un couple dont les pensées et sentiments, paroles et actions ont en soi quelque chose de malade transmet inévitablement cette maladie à ses descendants. C’est pour cela que l’union devrait avoir lieu, lorsque tous les niveaux (mental, emotionel, et physique) se trouvent dans un bon état. Un diabétique par exemple devrait veiller à ce que son taux de sucre soit en ordre afin de prévoir un enfant. Une personne obèse devrait réduire déjà son poids avant de penser à vouloir un enfant.

Des maladies congénitales sont difficiles à guérir. Il est donc indispensable à la naissance d’une âme que le couple veille à sa santé. En outre il devrait y avoir entre le couple un certain degré d’harmonie. Un couple qui vit dans le conflit met des enfants au monde qui ont un naturel contradictoire ou des conflits intérieurs.


La polarité des sexes - le Gandharva

La nature se reproduit avec l’aide des ses êtres vivants. Pour effectuer cette reproduction, elle crée la force de l’attraction sexuelle : Kama. Ce principe est connu en tant que « Gandharva » et forme la base de la force magnétique du principe cosmique, nommé Soma. Le principe Soma se répartit sur la planète terre, en se reflétant par la lune qui tourne autour de la terre comme satellite. Kama , le Gandharva bouge à l’aide de Soma et est responsable de la fraîcheur de la jeunesse. Cette fraîcheur juvénile se développe de plus en plus dans les futurs mariés jusqu’à peu de temps avant le mariage et est appelé « Pendhi Kala », la splendeur. La mariée et le marié sont alors ravissants et se sentent de plus en plus attirés l’un vers l’autre. Ceci est d’après les voyants des temps passés l’œuvre de Gandharva. Ce Gandharva est invoqué pendant le rituel du mariage, vénéré et rendu satisfait, de sorte que le bonheur de vivre le sacrement du mariage soit accordé au couple.

Ceux qui reconnaissent et réalisent la force de Gandharva par le rituel du mariage obtiennent une attitude juste par rapport à la sexualité. La polarité des sexes est pour eux un moyen de mettre de bons descendants au monde. Les autres qui ne reconnaissent pas le but et la force de Gandharva ne voient plus en la sexualité un outil de reproduction mais ils deviennent les outils de la sexualité.

Au moment de l’union, le couple est subjugué par la force sexuelle au lieu de coopérer avec elle et déprécie l’acte de procréation à un acte animal, dont émergent alors des êtres à comportement animal. Un homme qui est subjugué par la force de la sexualité est comme un bateau dans un cyclone. La force de la sexualité le détruit et lui laisse des dommages en ce qui concerne sa santé pendant tout le reste de la vie.


La communauté conjugale

Le mariage offre une communauté et une association une vie entière. L’homme y apprend à travailler pour la femme et la femme pour l’homme. « L’un pour l’autre » est la vertu qui est réalisée pas à pas et élève l’homme. Chacun des partenaires apprend à sacrifier son confort pour l’amour de l’autre et à partager son bonheur avec l’autre. « Donner et prendre » ainsi que «partager et distribuer », ce qu représente un grand pas dans l’évolution. Les partenaires apprennent naturellement l’un de l’autre et s’enseignent mutuellement. L’intérêt réciproque et le soin réciproque développent les pétales de fleurs du cœur et l’homme vit peu à peu le bonheur de l’amour. L’homme protège la femme et défend ses intérêts et la femme veille aux besoins de l’homme. Par ce processus les partenaires atteignent un état d’identification réciproque, par lequel l’union des âmes est vécue, contrairement à l’union des corps. Par là, l’union est réalisée.


Le groupe

Lorsque l’homme et la femme vivent en telle harmonie et sainement, qu’ils permettent à des âmes de naître, ils ont alors bien rempli leur devoir. Cependant, avec ceci, tous les devoirs ne sont pas encore résolus. Lorsqu’ ils procréent, ils doivent également veiller ensemble à ce que ceux-ci puissent grandir dans une bonne atmosphère. Les enfant doivent être nourris correctement et recevoir de bonnes habitudes ainsi que de bonnes conceptions de vie. Le devoir est rempli uniquement à ce moment là. Ainsi les deux partenaires travaillent pour leurs enfants et apprennent par ce processus d’autres leçons en ce qui concerne les sacrifices. Lorsque la famille s’agrandit, que peut-être quatre ou cinq membres vivent ensemble, contrairement à la conscience individuelle, une conscience de groupe s’acquiert progressivement. C’est également un pas en voie de développement de la conscience. La famille est donc une école importante afin d’apprendre les choses de la vie. En vérité, c’est elle qui est prévue par la nature comme école dans laquelle nous apprenons les choses fondamentales de la vie.

Lorsque la famille se développe harmonieusement, il se développe souvent une dépendance réciproque, qui rend une identification au niveau de l’âme difficile. Cette sorte d’attachement est la forme inférieure de l’amour. Elle lie l’homme et le limite. L’amour par contre permet de vivre ensemble et d’acquérir de l’expérience sans liens. « Tiens-toi libre au milieu des autres » est l’idée directrice de la vie de famille. En orient, l’amour se dégénère souvent entre les membres de la famille en un attachement extrèment fort à la famille, alors qu’en Occident, la dégénération repose sur l’indifférence et l’isolement. Un équilibre entre ces deux extrêmes nous permet de faire l’expérience de la vie de famille.
 

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