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Présentation du livre

“La Sagesse de Pythagore”

de Ekkirala Krishnamacharya

 

Buch des Monats

La sagesse de Pythagore se développe par les initiés qui vivent au niveau de l’âme. Elle ne peut pas être apprise à l’école au moyen de l’intellect, mais doit être appliquée dans la vie quotidienne. Cela nécessite une détermination résolue. Maître E.K. fait partie des initiés qui vivent la sagesse intemporelle de diverse manière. En 1983 il donna à Paris un aperçu de la sagesse de Pythagore à un groupe de chercheurs de la vérité. Il s’ensuivit huit ans plus tard la version anglaise de ce livre.

Les enseignements dans ce livre aident le lecteur à comprendre l’unité de la sagesse éternelle qui trouve son expression à différentes époques et différents endroits, de manière toujours nouvelle. Le but est l’union spirituelle entre l’Occident et l’Orient. Le livre donne de même des explications sur la façon dont un initié s’approche de la sagesse.

Contenu : Préface; Scènes de la vie de Pythagore ; Les enseignements de Pythagore ; Les clés pythagoriciennes ; Les triangles pythagoriciens ; La Tetraktys; Les chiffres pythagoriques et les cycles de création ; Le Seigneur des chiffres et le Seigneur de la forme ; Commentaire sur les aphorismes de Pythagore ; La communauté pythagoricienne.

Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais, allemand et espagnol.


Echantillon de lecture:

Chapitre 2 : Les enseignements de Pythagore

Nous allons observer de façon plus détaillée quelques aspects de la vision de Pythagore ainsi que sa manière particulière de conférer une expression à la vérité. LNous nous occupons d’abord de ses enseignements qui sont agréables, pleins d’humour et en même temps d’une profondeur extraordinaire.

1. C’est le devoir de chaque élève d’éliminer un sot dans la création avant qu’il ne meure, et ce sot, il l’est lui-même. Il devrait de même, veiller à ce qu’il y ait un sage de plus sur cette terre, et là aussi, il l’est lui-même.

Il peut faire ensuite ce qu’il veut. C’est le minimum à attendre d’un élève spirituel.


2. Celui qui n’est pas maître de son temps, de sa raison, des ses sens, pensées et imaginations est l’esclave de chaque créature de ce monde.

Tant que nous ne sommes pas maîtres de notre temps, n’importe quel sot dans la rue peut profiter de nous, C’est ce que voulait dire Pythagore par ce précepte qui comprend pas mal de choses auxquelles nous devrions réfléchir. 10 ans suffisent à peine pour en saisir pleinement le sens, car tout dépend de la compréhension que nous avons de notre temps et de notre durée de vie. Nous ne reconnaissons pas la signification de notre durée de vie : combien agissons-nous de manière inconsidérée envers elle, comme elle est vite révolue, et combien nous la laissons passer sans en profiter. Tant que nous n’en sommes pas conscients, nous ne pouvons pas comprendre cette phrase.

Nous passons beaucoup de temps sans but. Nous nous attardons des soirées et des nuits entières dans notre association. Les joueurs de cartes y restent même jusqu’à l’aube. Le week-end passe de cette façon et qu’est-ce qu’il en résulte ? Pythagore est d’avis que la sagesse est équivalente à la satisfaction. Chaque action qui ne nous satisfait pas n’est qu’une action mécanique.

Le corps humain est soumis à un processus de vieillissement. Nous ne pouvons pas rattraper le temps perdu. Lorsque notre durée de vie est écoulée, nous ne pouvons plus rattraper la minute, l’heure, le jour, afin de commencer quelque chose de mieux. Nous pouvons utiliser uniquement le temps qui reste et chaque minute dont nous ne profitons pas est à jamais perdue. Lorsque nous dépensons de l’argent, nous pouvons en regagner. Si nous perdons nos biens, nous pouvons les retrouver. Si nous ratons une occasion, nous en aurons peut-être une autre. Mai si le temps est écoulé, notre vie touche alors à sa fin, et aucune montre ne peut nous le ramener. Plus nous essayons de comprendre la signification de la vie et plus nous prenons cette phrase de Pythagore au sérieux.


3. Si tu t’orientes vers la connaissance, tu es alors sur le chemin de toi-même. Ton ombre te suit.

Lorsque tu marches au soleil, ton ombre te suit. Si ton visage est tourné vers le soleil, ton ombre se trouve alors dans ton dos et te suit. Par contre si tu te tournes vers ton ombre, tu as le soleil dans le dos et tu dois suivre l’ombre qui te précède. L’ombre est ton corps et ses besoins. Ainsi l’enseigne Pythagore.

Je pense que nous avons besoin d’une vie entière pour comprendre tout à fait cette thèse. Il nous faut nous remettre à l’esprit cette pensée une vie entière avant de pouvoir en comprendre la signification entière. Le corps est composé de chair et de sang, a ses propres désirs et envies, a besoin de nourriture et de boissons, exige le repos, le sommeil, la sexualité etc. Tous les désirs qui dépassent ces besoins sont tout à fait déplacés. Le corps a besoin par exemple de nourriture, mais il existe également un désir de manger. Le corps doit boire et peut avoir un désir de boire. Il existe un besoin de sommeil et un désir de sommeil. Il y a de même la nécessité de travailler et il y a un désir envers le travail que nous aimerions. La sexualité est elle aussi nécessaire et il y a un désir envers la sexualité. Nous devrions être capables de reconnaître clairement la différence entre les deux.

Les besoins ont leur légitimité. Les désirs sont absolument déplacés. Si nous donnons suite à nos besoins, nous vivons avec le visage tourné vers le soleil. Le soleil représente l’esprit, la lumière la source de l’illumination, la source initiale en nous, qui est la nature de l’âme. L’âme et la lumière forment ensemble la lumière en nous. Tourner son visage vers le soleil signifie, vivre en présence de l’âme et de l’esprit. Ceci est désigné également comme conscience divine continuelle.

Pythagore dit que lorsque nous vivons dans notre propre perception nous nous tournons vers le soleil. Les désirs et le corps se trouvent alors derrière nous. Lorsque nous vivons en tant qu’âme et esprit, lorsque nous sommes un avec l’esprit, nous ne nous identifions plus avec le corps. Le corps n’est qu’une ombre. Mais comme il nous a été donné par la nature pour nous servir de support, il a quelques besoins auxquels nous devrions répondre. Tout ce qui va au delà, est désir. Si nous y répondons nous nous tournons vers l’ombre. Nous essayons de servir notre corps du matin au soir. Nous prenons soin par exemple de notre peau et de nos cheveux avec des parfums et des produits cosmétiques, veillons particulièrement à la peau et nettoyons notre corps de la tête aux pieds. Nous sommes ainsi occupés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous devenons après ombre et le soleil se trouve dans notre dos.

Cette explication ne recouvre qu’une partie de la déclaration de Pythagore. Chacun devrait méditer sur cette phrase et trouver encore plus pour soi-même-


4. Que chacun trouve l’heure du midi. Il n’y a qu’à midi que tu ne projettes pas d’ombre, ni devant ni derrière.

Pythagore dit: „ puisses -tu faire l’expérience de l’heure de midi“, et explique ensuite ce qu’il entend par là. Lorsque le soleil se trouve verticalement au dessus de la tête, ceci est appelé ‘l’heure du douze supérieur’. Pythagore utilisait deux termes singuliers : ‘douze supérieur’ et ’douze inférieur’ . Lorsque nous sommes debout sur la terre et que le soleil se trouve exactement au dessus de la tête, il désigne ceci comme le ‘douze supérieur’, et c’est l’heure de midi. Lorsque le soleil se trouve en dessous de nos pieds, donc de l’autre côté du globe terrestre, c’est appelé le ‘douze inférieur’.

Il y a encore deux points : l’ Est où le soleil se lève et l’Ouest où les soleil se couche.

En tout ce sont les quatre points cardinaux du jour. Même avec le ‘douze supérieur’, la formation de l’ombre ne peut être évitée que si nous sommes debout. Cela signifie, que tant que nous ne sommes pas loyaux spirituellement et moralement, cette ombre existe. Nous parlons d’un mode de vie loyal et Pythagore créa pour ceci le nom des verticales.

Les verticales représentent une nature loyale, c’est à dire la loyauté dans la pensée, la parole et l’action. Lorsque par exemple nous trouvons quelqu'un sympathique, nous devrions lui dire : « tu m’es sympathique ». Si nous trouvons quelqu’un antipathique, nous devrions également lui dire directement. Mais nous ne devrions pas parler à quelqu’un d’une troisième personne et dire que nous ne l’aimons pas. Au lieu de cela, parlez directement avec la personne concernée. Lorsque nous nous exprimons négativement envers la personne en son absence,  cela ne correspond pas à la nature loyale et à une manière de vivre verticale. Les verticales représentent les vertus personnelles et l’auto discipline.

Pythagore définissait les horizontales aussi comme symbole de vertus sociales ou comme notre comportement social envers la société. Des exemples de vertus sociales ou horizontales sont la compassion, l’amour et la tolérance. Elles sont utilisées pour la vie commune au sein de la société. Il qualifiait également les verticales de fil à plomb et les horizontales de niveau à eau, de même ‘outils’ chez les francs-maçons. La pratique dans les loges est cependant telle qu’elle prévoit de parler une fois par mois de ces symboles pendant une heure. Mais tant que l’on n’utilise pas le fil à plomb - la verticale et le niveau à eau - l’horizontale, on ne peut pas se désigner comme franc-maçon ou constructeur.

Lorsque nous parlons uniquement des symboles sans les mettre en pratique, ils sont une farce. Celui qui met en pratique ces symboles dans la vie quotidienne fait partie des ces personnes qui construisent la société et ne réclament rien pour eux. Lorsque Pythagore les désignait comme outils de la franc maçonnerie, il se référait aux francs-maçons pratiques, non aux théoriques. On est fier dans une société franc-maçonne d’être franc-maçon théorétique et non pratique. Néanmoins tant que nous ne sommes pas des franc-maçons pratiques et n’appliquons pas ces vertus au quotidien, nous sommes inutiles comme la poussière. Lorsque nous appartenons pendant des années à société ritualiste et observons le rituel uniquement dans la salles des rituels au lieu de l’observer dans la vie, nous sommes des franc-maçons théoriques et par conséquent inutiles, parce que nous ne construisons pas de temple au niveau matériel.
 

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